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Mozart – 15 novembre 2014 – Tourcoing
15 novembre 2014 - 20:00 - 22:00
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Vêpres solennelles d’un confesseur KV 339
Salzbourg, 1780
Requiem KV 626
Vienne 1791, Rio de Janeiro 1821 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Conclu par Sigismund Neukomm (1778-1858)
Direction musicale : Jean Claude Malgoire
Clémence Tilquin, Yasmina Favre, Robert Getchell, Alain Buet
La Grande Ecurie et la Chambre du Roy
Groupe vocal Arpège de Bordeaux (dir. Jacques Charpentier)
Voir la vidéo de présentation du concert et du « Libera Me » de Sigismund Neukomm
Une fois encore, après Israël en Egypte et plus récemment le Messie de GF Haendel, le Groupe Vocal Arpège s’associe à Jean-Claude Malgoire et à son orchestre La grande Écurie et la Chambre du Roy pour donner deux œuvres sacrées majeures de WA Mozart.
Vêpres solennelles d’un confesseur
Un an après la fameuse Messe du couronnement, Mozart signe Les Vêpres solennelles d’un confesseur. C’est un hommage au prince-archevêque Hyeronimus Colloredo, qui l’emploie en tant qu’organiste, compositeur et maître de concert à sa cour. Si les relations entre les deux hommes sont houleuses, cela ne se ressent nullement dans la musique du prodige. Écrite en Ut (Do) majeur, cette œuvre contient cinq psaumes – dont le dernier n’est autre que le légendaire Laudate Dominum et s’achève par un Magnificat sublimé de trompettes et timbales. Légère et poignante, lumineuse et émouvante, elle témoigne de la maîtrise formelle et de l’inspiration du maître. C’est aussi la dernière œuvre liturgique que Mozart écrivit pour la cathédrale de Salzbourg, étant congédié peu de temps après.
Requiem
Composé pour quatre solistes, un chœur à quatre voix et un orchestre symphonique réduit, le Requiem (1791-92) de Mozart se caractérise – entre autres – par l’absence de bois aigus et de cor d’harmonie. Décédé durant sa conception, W.A. Mozart n’y mit jamais de note finale, et l’œuvre fut achevée par deux de ses élèves, Joseph Eybler et Franz Xaver Süssmayr. On ne reviendra pas sur les nombreuses polémiques suscitées par ces « ajouts » au XIXe siècle. Si la partition de Süssmayr fait depuis autorité, Jean-Claude Malgoire s’est « toujours senti un peu frustré par sa fin ». D’où le programme présenté ici : en sus de la version de Süssmayr, est joué un Libera me (mouvement conclusif) succédant au Kyrie du maître. Composé par l’Autrichien Sigismund Ritter von Neukomm en 1819 lors d’un séjour au Brésil, ce Libera me est célèbre sous le nom de Manuscrit de Rio.
(source : Atelierlyriquedetourcoing.fr)